
À Neuilly-sur-Seine, Michaël Léouzon, fan de triathlon, continue son entraînement dans le garage souterrain de sa résidence. Et prouve par la même occasion que l’on peut se surpasser, même confiné.
Il existe toujours des solutions. Pas le droit de faire du sport comme avant ? Pas de souci : on s’adapte. En cette période compliquée, notamment pour les sportifs, les plus déterminés parviennent quand même à trouver des solutions. Les cyclistes font des courses virtuelles sur des vélos à la maison, les rameurs s’entraînent à l’aviron depuis chez eux (d’ailleurs une Australienne a battu un record un monde tout en étant confinée) et les marathoniens tournent en rond durant plusieurs heures.
C’est le cas de Michaël Léouzon, un habitant de Neuilly-sur-Seine, qui a décidé de courir ses marathons dans le parking souterrain de sa résidence, comme le rapporte Le Parisien. « J’ai un vélo sur mon balcon, une barre de traction dans l’appartement et je cours dans notre parking privé, qui est un endroit confiné », raconte le Français au journal.
Courir pour des associations. En respectant donc les mesures de sécurité, Michaël peut ainsi continuer à s’entraîner (il devait participer à une course de 80 kilomètres en mars), d’autant plus qu’il court entre 21 h et 1 h du matin, « pour être sûr de ne croiser personne », écrit le sportif sur sa page Facebook. Il a fait le choix du parking quand il s’est aperçu qu’il y a avait trop de monde dehors, notamment autour des lacs. Chaque marathon est dédié à une association ( l’Association Quintette, Anta Akhi ou encore Laurette Fugain). Ainsi, il donne de la visibilité à leurs actions sur ses réseaux sociaux. « Je vais poursuivre cet engagement chaque semaine, jusqu’à la fin du confinement, pour prouver que l’on peut rester confiné, poursuivre le sport et soutenir des associations. »