
Des étudiants de Kiel en Allemagne, encadrés par des professeurs et des acteurs du secteur, ont imaginé ce ferry futuriste capable de naviguer de jour comme de nuit sans émettre de bruit ni polluer.
Métro, boulot, eau eau. Prendre le ferry comme on monte dans un bus ou une rame de métro ? C’est la vision du projet « CAPTN Vaiaro ». Mené par l’université de Kiel en Allemagne, ce concept de ferry électrique et autonome est une solution verte pour répondre aux besoins cruciaux du moment. Pour les équipes du projet, l’idée était d’intégrer le ferry aux autres modes de transport pour qu’ils forment, ensemble, une chaîne de mobilité. CAPT, qui signifie « Clean Autonomous Public Transport Network », n’est donc pas qu’un simple ferry mais une solution de mobilité qui s’intègre aux réseaux de transport dans sa globalité.
Les ferrys à propulsion électrique sont autonomes ; ils navigueraient 24h/24. Une application pourrait même permettre de « commander » un ferry : c’est-à-dire que les bateaux évitent de naviguer à vide, le soir par exemple, si aucun passager ne souhaite les utiliser.
Flotter sur l’eau. La propulsion électrique devrait aussi permettre aux ferrys de naviguer plus vite, et donc d’optimiser le rendement pour offrir une vraie solution de déplacement aux habitants (sans oublier moins de nuisances sonores et de pollution). À ce titre, les étudiants ont imaginé deux ferrys différents : le « Floating Platform » et le « Passage ». Le premier est un énorme cube en verre avec une nageoire à l’arrière qui peut accueillir des passagers avec vélos ou encore des trottinettes. Et le second possède un design plus « architectural » avec une structure en forme de treillis. À l’intérieur, des sièges et des affichages dynamiques sur les parois du ferry pourront indiquer la température et l’heure d’arrivée, par exemple.
Leur concept a attiré l’œil du jury du Design Talent Award, qui a déclaré que « ce projet adopte une approche très créative et innovante, imaginant comment une ville sans voiture peut néanmoins s’étendre sur les deux côtés d’un canal. » Une innovation qui pourrait, d’ici quelques années, réellement sortir de l’eau pour devenir une réalité.
Crédits photos : CAPT Vaiaro.


