Par et pour les malades. C’est un fait reconnu : la maladie chronique isole. Pour vivre mieux son traitement au quotidien, le réseau social Carenity met en relation des patients entre eux, c’est à dire des personnes souffrant des mêmes affections.

Un patient traité = une expérience à partager. Créé en 2011 sur le modèle du site américain PatientLikeMe, son cousin français compte aujourd’hui plus de 130 000 utilisateurs. Des néophytes ? Pas forcément : quand la présentation d’un membre commence par « Diabétique depuis 22 ans, il est temps, à presque 72 ans, de s’intéresser aux amis inconnus », on se rend compte qu’évoquer sa maladie et son traitement au quotidien permet aussi d’avoir des échanges horizontaux, et non plus seulement verticaux, comme c’est le cas en consultation dans une prise en charge médicale.

Carenity a la solidarité dans son ADN

De l’info pour les labos. Pour éviter de tomber dans les travers d’un Doctissimo où l’on peut lire tout et son contraire, un comité de médecins (détaillé ici) est sollicité pour garantir la fiabilité scientifique… mais aussi éthique. Le financement de Carenity repose sur des enquêtes menées par des compagnies pharmaceutiques auprès de ses membres. 40 600 traitements ont ainsi déjà été évalués depuis l’ouverture du site. Et grâce au comité d’éthique, ces enquêtes restent facultatives, transparentes et anonymes. Une pilule encore trop difficile à avaler pour M. Zuckerberg…