
Une bonne nouvelle pour les Etats-Unis et donc, pour la planète.
Merci Arnold Schwarzenegger. On l’a un peu oublié, mais l’acteur hyper musclé a été le Gouverneur de la Californie de 2003 à 2011 et s’il n’a pas fait que des heureux pendant ses deux mandats, il a néanmoins surpris en imposant son Etat comme l’un des plus écologiques du pays. Au programme : annonce d’un plan contre le réchauffement climatique visant à réduire d’un quart les émissions de gaz à effet de serre, création d’une ONG, engagement pour la COP21 et même des tacles bien sentis contre Donald Trump. Bref, on ne l’attendait pas, mais la Californie de Schwarzie rime bien avec écologie.
BREAKING: Arnold Schwarzenegger has a blunt message for Donald Trump. #ParisAgreement pic.twitter.com/YI8fcxEeox
— ATTN: (@attn) June 2, 2017
Toi toi mon toit. C’est dans ce contexte qu’il faut replacer l’information qui suit : la Californie vient officiellement d’annoncer qu’elle sera le premier Etat américain à imposer les panneaux photovoltaïques sur les prochaines constructions. La mesure prendra effet le 1er janvier 2020 (autant dire demain) et obligera les futurs propriétaires à installer le matériel adéquat sur leurs maisons. Un comble quand on connaît la nature férocement libertarienne du peuple américain.
Ca coute plus cher, mais ça rapporte encore plus. En dépit du fait que les Américains aiment rarement qu’on leur impose des mesures (qui plus est écologiques….) cette mesure est une grande première, et on se prend à rêver qu’elle soit aussi adoptée en France et, plus largement, en Europe. Quant à ceux qui soulèvent le coût élevé d’un tel dispositif pour les propriétaires, le bureau de l’énergie californien rappelle que si ces maisons solaires représenteront un cout additionnel estimé à 9500 dollars, elles permettront sur le long terme (30 ans) une économie de 19 000 dollars. A l’échelle de la Californie, la commission en charge du dossier affirme que ces toits photovoltaïques obligatoires sont l’équivalent de 115 000 voitures polluantes arrêtant de rouler. Un argument difficile à combattre.