
À quand la même chose avec les chauffeurs Uber et G7 ?
Casser les clichés. À regarder l’actualité, entre les grèves et l’uberisation du monde, les taxis n’ont pas trop la cote. Mais ça, c’était sans compter sur les taxi drivers de New York, nettement plus drôles que Robert de Niro. Depuis six ans, toujours à la même période, ils font tomber la chemise (et le reste) pour poser sur un calendrier nettement plus sexy que celui des postiers. L’édition 2019 vient d’arriver, et c’est encore un beau festival de physiques plus décomplexés les uns que les autres.
#TaxiMeToo. Clairement plus inspiré que les calendriers Pirelli, surtout moins machiste, le Taxi Driver Calendar (c’est son nom) est à mettre au crédit d’un couple d’artistes américains (Philip et Shannon Kirkman) souhaitant sans doute en finir avec le rôle de la femme-objet. À la place, de vrais chauffeurs de la Big Apple, très loin des gravures de mode, se mettent tous en scène dans les positions les plus improbables. On vous laisse juger de leur sex-appeal, pendant ce temps-là, leur compteur tourne.
Et c’est pour la bonne cause. Derrière cette mobilité dénudée, voilà certainement l’une des meilleures cartes postales pour l’un des métiers les plus difficiles au monde. Mais aussi une chouette morale, puisqu’une partie des bénéfices est reversée à l’organisation University Settlement dont l’objectif est d’aider les enfants d’immigrants à avoir accès à une meilleure éducation. Quant on sait l’amour de Donald Trump pour les populations étrangères, une telle initiative pour la diversité ne peut être que saluée ; d’autant plus parce que nos héros du quotidien, question mannequinat, savent y faire. Ledit calendrier est en vente au prix de 15 dollars ici. Et comme on dit chez Uber, c’est un 5 étoiles direct.