
Le gouvernement britannique veut supprimer ses trains à moteur diesel d’ici 2040. Mais plutôt que de les envoyer à la casse, nos voisins comptent les convertir à l'hydrogène. Moins de déchets, moins de pollution : il a une autre saveur le Brexit.
Très engagé dans la transition écologique, le gouvernement britannique a décidé d’éliminer ses vieilles motrices polluantes au cours des vingt prochaines années. Mais s’il s’agit de remplacer les moteurs diesel des locos, dans le fond il n’y a aucune raison de tout envoyer à la casse. Dans le rail aussi on peut aussi faire de la récup’, en convertissant les vieux trains.
En vertu de cette approche résolument écologique, Eversholt Rail, un des opérateurs majeurs du rail anglais, a décidé de reconditionner ses modèles Class 321, avec un coup de pouce à la manœuvre d’une entreprise française : l’incontournable Alstom.
Dans la mesure où de nombreuses lignes anglaise ne sont pas électrifiées et ne le seront peut-être jamais, Alstom a conçu Breeze, un train propre qui fonctionne avec une pile hydrogène pour alimenter le moteur comme celui déjà développé pour l’Allemagne et la France.
D’ici 2022, les deux entreprises comptent ainsi convertir une centaine de ces Class 321 – un modèle réputé particulièrement solide – pour desservir les lignes de banlieue. Avec une autonomie d’un millier de kilomètres, et des pointes à 161 km/h, les Breeze sont largement en mesure de faire le job. Les Anglais peuvent respirer ; et nous dire merci, ça les changera.
Alstom and Eversholt Rail unveil a new #hydrogen #train design for the UK https://t.co/Ed8Fz9DGD3 pic.twitter.com/hEqSkBPyDH
— Alstom (@Alstom) January 7, 2019