
Une étude révèle que les Français sont de plus en plus tentés par l’achat d’une électrique. Une envie particulièrement répandue chez les plus jeunes conducteurs.
Un tiers des Français y pense. Pas de doute, avec la prise de conscience de la catastrophe climatique, les mentalités évoluent. Indicateur s’il en est, une étude réalisée pour l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere) révèle que 35% de nos compatriotes envisagent sérieusement d’acquérir une voiture électrique. Chez les 18-24 ans, ce chiffre monte même à 46%. Les concessionnaires peuvent se frotter les mains.
Parmi les motifs invoqués chez cette jeunesse à la conscience écologique développée, il y a d’abord une volonté forte d’améliorer la qualité de l’air. Elle revient dans la bouche de trois quarts des sondés. Alors, on attend quoi concrètement pour passer au vert ?
Le courant ne passe pas encore. Chez les sondés – tous âges confondus – le premier obstacle avancé est l’autonomie. 70% déplorent qu’elle soit généralement trop faible. 60% réclament ainsi une autonomie de plus 500 kilomètres. Parmi les autres problèmes énoncés, il y aussi le manque de communication : 61% se disent mal informés de la manière dont on recharge sa voiture ou des aides gouvernementales existantes. C’est quand même dommage, d’autant qu’elles ne sont pas négligeables et que recharger sa caisse ne demande pas franchement de sortir de Polytechnique.
Bonbon. Autre entrave, enfin, particulièrement chez les jeunes : le prix. 67% de la population interrogée avance qu’elle privilégierait l’électrique si le coût était identique à celle à moteur thermique. Et c’est peut-être finalement sur ce point qu’on peut vraiment espérer. Car d’après une autre étude, le coût des électriques devrait commencer à chuter drastiquement année après année. Au point qu’elles devraient être moins chères que les essences d’ici 2025.