
Et ça s'appelle Bons Plants. Avec ses belles histoires, le média consacré au végétal urbain espère vous donner une occupation pour le week-end.
Alexandre Brachet le dit lui-même : « L’agriculture urbaine n’est pas le premier mot qui m’est venu à l’esprit quand j’ai commencé à travailler mon jardin situé au cœur de Ménilmontant, il y a quatre ans… » Et pourtant, aujourd’hui, grâce à au lopin de 100 m² de sa petite maison ouvrière du 20ème arrondissement parisien, ce quadra aux airs de jeune éternellement cool mange ses propres salades, bichonne ses deux poules comme ses enfants, fait du compost et connait même le nom toutes les fleurs de son jardin.
Les mains dans la Terre. Comme pas mal de citadins qui se sont lancés dans l’aventure – que ce soit dans des espaces collectifs ou sur un coin de balcon – Alexandre a vécu une sorte d’épiphanie. Ici, il n’est pas tant question de devenir un maraîcher de compet’ que de s’occuper de soi-même, de trouver une source de joie simple en se reconnectant avec l’environnement. « Réchauffement climatique, Big Data, pesticides, Trump, conflits, réfugiés… Le monde peut donner l’impression aux gens que l’on n’a pas de prise, que même si l’on fait des efforts, il y a des forces supérieures qui nous dépassent. Il nous reste quoi pour agir sur notre environnement ? Notre balcon, notre petit carré de terre, ou un jardin partagé. Là c’est tangible, là on voit le changement : on agit et en quelques semaines, mois, on voit la différence. »
Un web végétal. Humaniste et toujours enclin à voir dans chaque projet un moyen de créer des liens et de rapprocher les uns des autres, Alexandre – fondateur de l’agence de création web Upian et producteur de documentaires – a eu l’idée d’allier ses deux passions. De là a germé Bons Plants, une aventure éditoriale bimensuelle sous forme d’un podcast et d’une newsletter.
« Bons Plants est né de l’envie de créer un mini média indépendant, basé sur un temps lent, sans pression, confie Alexandre, plein d’enthousiasme. Il y a un vrai besoin de médias amateurs, faits avec passion et professionnalisme en même temps, sans contraintes du marché. Les gens ont envie de retrouver l’énergie du web indépendant dans un écosystème moderne. »
Alors avec le réseau de podcasts Binge Audio et avec Thibaut Shepman, un journaliste qui suit les révolutions végétales depuis presque une décennie, ils façonnent deux émissions et deux newsletters par mois, en mettant en avant des citadins qui se bougent, des histoires fortes, des méthodes étonnantes… Alexandre : « Par exemple, il y a un truc très fort dans le prochain épisode. On est allés à la rencontre de Joseph, à Sotteville-lès-Rouen. Il a réussi à atteindre l’autonomie alimentaire dans son tout petit jardin en quelques années seulement. Quand tu l’entends parler, c’est une évidence que l’autonomie est une démarche collective. Le partage est au centre de sa démarche. Un sujet qu’on va souvent développer dans Bons Plants. »
Bref, à ce stade, si vous voulez en savoir plus, écoutez les premiers podcasts « de l’agriculture en ville et du renouveau du végétal urbain » et abonnez-vous à la newsletter, ça se passe ici !