Ils arrivent. Ami conducteur, sens-tu ce petit frisson parcourir ta colonne ? La cause, c’est un nouveau shérif qui débarque en ville. Le fameux radar urbain capable de flasher un large panel d’infractions au code de la route va commencer à fleurir sur le bord des routes fin 2022 et courant 2023. Petit et très discret, il risque de causer bien des sueurs froides à bon nombre de conducteurs. 

Radar urbain : il va tout flasher ! https://t.co/XmZ1Ztzfgw pic.twitter.com/9G2UpNuvdQ

— TF1Info (@TF1Info) July 30, 2021

Oeil de lynx. Fournis par deux entreprises – Parifex avec le modèle Nomad dans la moitié nord du pays et Idemia dans le sud avec le modèle Mesta – ces boitiers d’à peu près 50 centimètres de largeur sont pourvus d’un laser capable de flasher dans les deux sens de circulation, de distinguer les véhicules en infraction dans le flot de circulation et de repérer les excès de vitesse, détecter les distances de sécurité non respectées, les stops grillés, les lignes continues franchies ou le non-respect des feux. 

En bref : rien ne leur échappe, si ce n’est l’utilisation du téléphone au volant, le port de la ceinture, l’assurance du véhicule ou la validité du contrôle technique; la technologie n’étant pas encore au point pour y parvenir. 

40 millions de #PV en 2021 : record battu ! ➡️ https://t.co/gg0oM0SmnF pic.twitter.com/YoPG8YLWcb

— L’argus (@Largus_auto) November 16, 2022

L’année de la prune. Cette nouvelle technologie devrait permettre d’alimenter le succès de l’Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions (Antai) puisque l’an dernier, elle a distribué près de 40 millions d’amendes radar, PV électroniques et autres FPS, un record. En 2021, quelques 22 millions de véhicules ont été flashés par un radar automatique, un bond de 19% par rapport à 2020. Gageons que cette nouvelle arme contre les infractions routières gonflent encore ces chiffres en 2022.