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Bilan des voitures-radars après 8 mois d’exploitation : moins de 2000 PV
LA NOUVELLE MOBILITE S'EXPLORE AVEC
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LA REDACTION |  06/02/2019 18:16
Bilan des voitures-radars après 8 mois d'exploitation : moins de 2000 PV

Qui a peur du grand méchant loup ? "C'est pas nous", répondent les automobilistes de Normandie où les terribles voitures brillent par leur absence.

Rembobinons. Printemps 2018, Mobiom, une société privée, est missionnée pour faire tourner cinq voitures-radars dans les départements de l’Eure et de la Seine-Maritime. En fin d’année dernière, la flotte d’auto-espionnes est passée à 26 véhicules pour couvrir toute la région normande.

Sauf que les élus commencent à se demander si le jeu en vaut la chandelle étant donné le budget conséquent (10,25 millions d’euros pour un contrat de 4 ans) – et le manque à gagner, dirons ceux qui pensent que radars = machines à fric. Un sénateur a donc réclamé un premier bilan au ministère de l’Intérieur. La réponse a dû le décevoir : on comptabilise 2,4 infractions de vitesse par heure.

Un flop. « Au final, 2248 messages d’infractions ont généré 1873 amendes pour excès de vitesse. » C’est plus que maigre quand on sait que les chiffres communiqués l’an dernier (sur les infractions de l’année 2017) faisaient état d’1,5 millions de PV dressés. Même ramené sur huit mois, et dispatché entre les 383 radars mobiles qu’exploitaient la police, le fossé est gigantesque.

Le gain de cette automatisation devait être de décupler les amendes pour traquer les excès de vitesse. Les radars installés étant autonomes, contrôlant plaques et vitesse sans décision humaine, le chauffeur n’avait qu’à se contenter de conduire. C’est un échec cuisant.

Que s’est-il passé ? Le rapport du ministère annonce que les voitures sont sorties 190 fois en octobre, pendant presque 4 heures à chaque fois. En confiant cette tâche à une entreprise, le but était de libérer les forces de police pour d’autres activités et d’élargir les périodes de contrôles. L’entreprise aurait perdu du temps à équiper les nouveaux véhicules et semble avoir favorisé les contrôles en agglomération plutôt que sur route. Triste à dire mais certains vont regretter le professionnalisme des policiers d’antan.

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