
Tous les départements français ont été touchés et la facture s’élèverait à plus de 18 millions d’euros. Et qui va payer ?
La manifestation devait convaincre le gouvernement de stopper les taxes sur les carburants. Elle a gagné du terrain en synthétisant un ras-le-bol plus large, incluant d’autres décisions routières (le controversé 80 km/h, la vidéo-verbalisation, l’implantation de nouveaux radars) mais aussi fiscales. La colère a sans doute pris le dessus pour quelques-uns qui se sont lancés, partout en France, dans une attaque en règle des radars.
Selon le site Radars-auto, on comptabiliserait 200 radars vandalisés. « Jamais autant de radars n’avaient été dégradés en si peu de temps », déclarent-ils. Les premiers actes malveillants datent de vendredi et ils ont continué jusqu’à dimanche. Aucune région n’est épargnée.
Les techniques usées varient : incendié (pour 22 radars), repeints (90 d’entre eux), masqués, arrachés… Preuve d’originalité, la peinture jaune et les gilets de signalisation ont été très utilisés. En tous cas, comme après les manifestations des bonnets rouges face aux portiques, il va falloir remettre ces machines en état. L’implantation d’un radar coûtant en moyenne 90 000 euros, les 200 machines mises hors service amènent la facture à 18 millions d’euros. Reste à savoir si les flashs suffisent à payer ces réparations…
Crédits photos : Radars-Auto