
Les sportifs le savent : quand on veut, on peut. Une marque de baskets anglaise a décidé de remplacer ses semelles en matériaux pétrochimiques par d'autres à base d’algues recyclées. Un moyen d’émettre moins de CO2 et de vous inciter à aller courir "utile".
Courir en phase avec la planète. Les produits de Vivobarefoot sont loués par les runners adeptes d’une course minimaliste se rapprochant le plus possible d’une foulée pieds nus. Le slogan de la marque est d’ailleurs on ne peut plus parlant : « Les baskets pour ceux qui ne veulent pas en porter. » Avec leur nouveau modèle, les Anglais pourraient presque en changer pour : « Les baskets pour ceux qui veulent courir dans le sens de la planète. »
Car la marque vient de conclure un partenariat avec Bloom, un équipementier américain spécialisé dans la transformation d’algues en mousses eco-friendly, des matériaux utilisés dans de nombreux produits sportifs, notamment les semelles de baskets. Quel rapport ? Doucement ami coureur, on y vient. Traditionnellement, les mousses des semelles sont issues de procédés pétrochimiques donc leur conception pollue à bien des égards, à commencer par des sacrés rejets de CO2.
Footing au milieu des algues et des coraux. La collaboration entre Vivobarefoot et Bloom entend d’une part diminuer les émissions, mais aussi contribuer à nettoyer les eaux contaminées par ces algues.
Chaque paire produite évite le rejet de l’équivalent de 40 ballons remplis de CO2 et réinjecte autant que 215 litres d’eau nettoyée dans l’environnement.
Cette initiative – encore trop rare sur le marché de la basket – s’inscrit dans les ornières de quelques pionniers, à l’instar de la marque française Veja qui fabrique déjà des chaussures écologiques et utilise pour ses semelles du caoutchouc naturel d’Amazonie récolté dans le respect de la nature. Des baskets plus propres, c’est possible. Juste fais-le !
Pour enrôler vos pieds dans la marine, c’est par là : vivobarefoot.com