
Plus besoin de rentrer dans un clan de yakuzas ou d’intégrer un gang de féroces bikers aux cheveux gras pour porter légitiment un tatouage
Plus besoin de rentrer dans un clan de yakuzas ou d’intégrer un gang de féroces bikers aux cheveux gras pour porter légitiment un tatouage. Grace au Tech Tats de Chaotic Moon, le tatouage est peut-être en passe de devenir la norme.Chaotic Moon, le tatouage est peut-être en passe de devenir la norme., le tatouage est peut-être en passe de devenir la norme.
Ces dernières années, la technologie portable ou mettable (wearable dans la langue de Shakespeare) a explosé. Du Band de Microsoft, à la Apple Watch jusqu’aux lentilles détectant le diabète des laboratoires Google, toutes les grosses compagnies investissant sur le fuApple Watch jusqu’aux lentilles détectant le diabète des laboratoires Google, toutes les grosses compagnies investissant sur le futur sont d’accord pour affirmer que la technologie wearable est la prochaine étape dans l’évolution du portatif. Cependant, comme le projet Underskin de Gadi Amit, les « Tech Tats » vont plus loin car il n’est plus question de technologie portée mais intégrée à même la peau.
Chaotic Moon a dans son collimateur deux objectifs principaux :
Le premier est médical et vise à développer des tatouages intelligents qui pourraient effectuer des diagnostics médicaux sur leur porteur afin de les transmettre directement à leur médecin. Une bonne nouvelle pour les hypocondriaques et tous les réfractaires aux salles d’attentes infestées de germes.
Le deuxième objectif est quant à lui commercial et pratique :
Commercial, puisque la puce intégrée dans le tatouage pourrait permettre des transactions sans faire appel au support matériel que pouvait constituer un chéquier ou une carte bleue. Et pratique, puisque si l’on pousse le raisonnement un peu plus loin, beaucoup d’autres informations pourraient potentiellement être stockées dans cette puce : une carte d’identité, une carte vitale et même un badge d’accès qui vous permettrait de vous frayer un chemin dans la jungle du bureau sans jamais sortir les mains des poches.
Une bien belle technologie, porteuse d’espoir mais aussi de peur lorsque l’on pense aux dérives que de telles pratiques pourraient entrainer.