
Un jeu de mot solide et une future flotte d’avions neutres en carbone, c’est le secret de la société bretonne Finistair.
L’air du temps. Si vous avez un tant soit peu d’affection pour les jeux de mots, vous aimez d’ores et déjà Finistair. Avec cette petite compagnie aérienne, tout est dans le nom puisqu’elle s’occupe de relier plusieurs destinations bretonnes, notamment Brest vers l’île d’Ouessant ou Belle-Île en Mer, à bord d’avions de neuf places. Et comme le ciel ne lui suffit plus, Finistair veut désormais voler propre et s’engage sur la voie de l’aviation neutre en carbone.
En Bretagne, il sera bientôt possible de voyager en avion électrique #Bretagne #Brest https://t.co/ahbUS7jeWy via @ouestfrance
— Charles Cabillic (@charlescabillic) April 22, 2021
Cap sur le 100% électrique Créée en 1981, la compagnie est rachetée en 2020 par le groupe finistérien W3 qui dynamise son activité et lui ouvre de nouveaux horizons plus verts. Première étape, la commande par Charles Cabillic, qui dirige le groupe, de cinquante avions électriques auprès du constructeur slovène Pipistrel pour les mettre à disposition sur Green Aerolease, la plateforme de location d’avions électriques du groupe. Dès juin prochain, on pourra survoler la Bretagne en avion électrique.
Un premier pas dans l’aviation propre afin de familiariser le public avant de faire transiter les modèles de la compagnie Finistair vers l’hybride ou le 100% électrique ; en tentant ainsi, de devenir « la première en France à faire voler un avion électrique en compagnie aérienne ».
Uber des airs. Outre l’électrique, l’autre pari de ce multi-entrepreneur de l’aéronautique qu’est Charles Cabillic, c’est « l’aviation sur mesure » (entendre à la demande). C’est pourquoi il a créé le site OpenFly, plateforme permettant de réserver un vol privé et un pilote en France. Un Uber des airs en résumé, et un succès puisque le site a vu une hausse de 75 % de ses inscriptions en un an. Chapeau (rond) !
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