
Le président américain Joe Biden a signé une loi stipulant que les voitures devront être dotées, dès 2026, d'une technologie détectant l'ébriété chez le conducteur.
Gloups. Plus tôt ce mois-ci, le président Joe Biden signait l’un des projets de loi les plus importants en matière d’infrastructures de l’Histoire des États-Unis. Prévoyant un financement de 1200 milliards de dollars notamment destiné à l’amélioration des routes et ponts, du transport public et au développement du réseau de véhicules électriques, cette loi comporte également une mesure plus étonnante : l’obligation pour les constructeurs automobiles d’installer une technologie de détection de l’alcool au volant.
This is real. Driver monitoring system technology will be required to mitigate the risks of drunk and distracted driving in the US. #seeingmachines #roadsafety https://t.co/dALuExzi2s
— Seeing Machines (@seeingmachines) November 17, 2021
Boire ou conduire. Non, on ne pourra bientôt plus prendre la route en état d’ébriété aux États-Unis. Cette nouvelle législation stipule qu’un dispositif doit surveiller le comportement du conducteur et identifier avec précision si ce dernier est en état de conduire puis, le cas échéant, empêcher ou limiter l’utilisation du véhicule. Pour le moment, le ministère des Transports n’a pas encore décidé de la technologie à installer dans les véhicules, et les constructeurs automobiles disposeront ensuite d’un délai pour s’y conformer. Cela étant dit, ce dispositif anti-conduite en état d’ébriété devrait être généralisé dès 2026.
Pas l’unanimité. Selon l’Insurance Institute for Highway Safety, cette technologie pourrait éviter plus de 9000 décès par an dus à l’alcool au volant. Et selon la National Highway Traffic Safety Administration, un tiers de toutes les collisions routières aux États-Unis impliquent des conducteurs ivres. Des chiffres terrifiants qui devraient pousser les Américains à être unanimement en faveur de ce dispositif anti-alcool au volant. Et pourtant, cette législation a suscité une vague de scepticisme ; certaines voix doutant que la technologie soit au point et redoutant que les véhicules puissent refuser de démarrer en raison de faux cas positifs. Autant dire que ce n’est pas demain qu’un tel dispositif arrivera en France.