Fascinating, Dutch driving instructors can now legally accept sex as payment for driving lessons. In other news, I am considering a new job.
— Flyfour (@flyfour) December 19, 2015

A la fameuse maxime française "boire ou conduire", la Hollande répond d'une drôle de manière avec son "conduire et faire du sexe". Une pratique légale, pourvu que les deux parties soient consentants et majeurs.
Pourvu qu’elle soit douce. Quand il est question de “mobilité douce”, on ne pense pas naturellement au lien sexuel qui peut unir pendant une vingtaine de minutes un.e candidat.e au permis de conduire et l’employé.e d’une auto-école. Et pourtant, dans la pratique (sic), c’est tout à fait légal aux Pays-Bas; un pays où on le rappel la prostitution est-elle même autorisée pour toute personne âgée d’au moins 21 ans.
“La loi ride for ride”. Pour résumer, la législation des Pays-Bas autorise n’importe quel instructeur à proposer à son élève une rémunération en nature. C’est ce qu’on appelle la loi “ride for ride” (“chevaucher quelqu’un pour conduire“, en clair). En revanche, l’inverse est illégal : si le ou la candidate tente de monnayer ses cours de conduite via une prestation sexuelle, c’est un sens interdit… par la loi. Et donc, de facto, assimilé à la prostitution illégale.
Viens sur la banquette arrière. Dans les faits, cette pratique n’est selon les autorités que mineure (sic); en gros, peu utilisée. Aucune chance de voir cette mode débarquer sur les routes françaises, évidemment, sans quoi elle pourrait engendrer de nouvelles vocations et des situations ubuesques : où coucher avec son ou sa monitrice ? Après ou avant le rond point ? Qui a la priorité en cas de rapport sexuel ? Et le ou la candidate ayant réussi son acte sexuel sera-t-il favorisé pour l’obtention de son permis ? Autant de questions auxquelles nous n’aurons jamais à répondre de ce côté de la frontière. Aux Pays-Bas, on enlève décidément plus facilement le haut. Et c’est l’une des étrangetés du droit de la mobilité européenne…


