
Ça se passe à Utrecht, qui a décidé de planter des végétaux sur plus de 316 aubettes pour aider les abeilles à (sur)vivre en milieu urbain.
Plan de sauvetage. La ville d’Utrecht est la quatrième ville de Hollande en terme de population, mais pas la dernière en matière d’initiatives. Après avoir lancé un plan visant à rendre ses transports publics « zéro émission » à l’horizon 2028, elle s’attaque à un autre problème : la disparition des abeilles. Selon Greenpeace, entre 1985 et 2005, les populations d’abeilles domestiques ont chuté de 25% en Europe, notamment en raison de la disparition de leurs habitats naturels. En végétalisant le mobilier urbain, la ville donne à la « fille du ciel » un logement, pollen compris dans les charges.
Transformation verte. Depuis mai dernier on trouve sur le toit des abribus des plants de sedum. Ces petits arbustes sont cultivables sous un climat sec ou un climat froid. Elles composent un oasis pour insectes en fournissant des fleurs à butiner sur une période de mai à octobre. Sous le jardin d’Eden, la cabane abrite un banc en bambou, solide et biodégradable, ainsi que des lampes LED basse consommation. L’espace vert est aussi un moyen efficace de lutter contre la pollution humaine car il participe à capter les particules fines.
Retour du vert. En 2015, la ville de Paris a expérimenté l’installation de 50 abribus végétalisés. Cependant l’initiative n’a pas été poursuivie sur le reste de l’infrastructure. Espérons que le retour des pollinisateurs chez nos voisins du nord aide les décideurs de la capitale à retrouver la main verte.