
Il fait le tour du monde en vélo pour promouvoir l'énergie solaire
Avec son projet SunPedal Ride, cet ingénieur veut sensibiliser sur l’importance de développer des véhicules électriques, et même dans les contrées reculées.
Maker, entrepreneur, aventurier… Pas facile de faire rentrer Sushil Pakala Reddy dans une seule case. En même temps, vouloir réduire cet Indien originaire de Mumbai à une étiquette serait bien bête. Une chose est certaine en tout cas : Sushil est un brillant ingénieur dans le domaine de l’énergie. Depuis des années, il s’évertue à trouver des solutions pour rendre les transports plus verts, comme le vélo solaire. Surtout, il a envie de démocratiser l’idée selon laquelle il est primordial d’opérer une transition en la matière.
Record du monde. Alors, en 2016, il se lance dans une aventure folle : The SunPedal Ride, un long périple à travers l’Inde, sur un vélo solaire ; autrement dit un vélo électrique alimenté à l’énergie solaire et fabriqué par ses propres soins. 7 000 kilomètres plus tard, l’exploit lui valait le Guinness World Record du voyage le plus long sur un vélo motorisé.
Mais au-delà de l’exploit comptable, l’essentiel est ailleurs pour Sushil. Son initiative avait pour but la promotion de l’énergie solaire et des véhicules électriques mais aussi de provoquer des discussions et prises de conscience, permettant la tenue d’événements et de débats publics dans tout le pays, y compris dans les campagnes les plus reculées.
30 jours et 2 000 kilomètres sans pollution. Forcément, une telle initiative lui a valu les honneurs de la presse – notamment quelques titres prestigieux comme le National Geographic – mais vous vous en doutez, Sushil ne s’est pas arrêté là. En 2017, il a répliqué la démarche aux États-Unis, mais aussi, chez nous, en France. Mieux, il en a même tiré un ebook The Sunpedal Ride : Tour de France en vélo solaire, le carnet de bord d’une histoire inspirante menée tambour battant par un garçon qui souhaite faire passer une idée simple à tout le monde : chacun peut agir à son niveau en faveur de la planète.
Entre Sushil et la France, c’est un peu une histoire d’amour puisqu’il a travaillé pour Michelin, à Clermont-Ferrand, par le passé et qu’il suit aujourd’hui un master en développement durable à HEC. Cela dit, il ne s’en cache pas, il a la bougeotte. Il confiait récemment « avoir l’intention de faire d’autres voyages autour du monde sur des vélos alimentés à l’électricité solaire, pour continuer à promouvoir l’e-mobilité solaire, les énergies propres et le transport auprès du plus grand nombre ». Inarrêtable on vous dit !