
Voici un petit tour d’horizon pour vous tenir au courant… (Désolé.)
Si les ventes de véhicules électriques ont connu une croissance remarquable ces dernières années en France – elles ont même progressé de près de 50% en un an – les principaux freins à l’acquisition demeurent l’autonomie des batteries et le manque cruel d’infrastructures de recharge. Quand bien même on dénombre deux fois plus de bornes que de stations-essence en France, toutes les initiatives pour aider à la recharge sont bonnes à prendre. Voici un rapide récapitulatif des plus innovantes :
La recharge sur un lampadaire
Avec quelque 9,5 millions de points lumineux sur le territoire français, souvent implantés le long des voies de stationnement, l’idée de poser un chargeur sur des lampadaires semble judicieuse. Le courant y est déjà acheminé et l’installation nécessite peu de travaux. Paris ne s’y est pas trompée. Après Londres et Berlin, la capitale testait récemment la recharge pour voitures électriques sur neuf de ses lampadaires situés boulevard des Invalides. Seul inconvénient, la lenteur des charges pour l’instant limitées à 3,7 kW.
La recharge par induction
Finis les câbles, finies les prises, finies les bornes ou stations encombrantes avec la recharge par induction. Le dispositif existe déjà pour les smartphones ou les brosses à dent électriques et pourrait bien se généraliser dans le secteur automobile. Fonctionnant grâce à un champ électromagnétique qui circule entre les pôles émetteur (la borne) et récepteur (la batterie), la recharge par induction se présente le plus souvent sous forme de plaque sur laquelle la voiture vient stationner. Une technologie déjà testée à Oslo pour ses taxis électriques.
La recharge par… la route…
Oui, en ce moment, la Suède inaugure la première route qui recharge les voitures électriques. Un tronçon de deux kilomètres sur lequel rouler suffit à recharger la batterie de la voiture. « Par quel magie ? », nous demanderez-vous. Eh bien, il se trouve qu’il y a de l’électricité sous terre. Mise à disposition par un rail sur la route, cette électricité est importée dans le véhicule via un bras amovible situé sous celui-ci. Une fois en contact avec le rail, le courant passe. Pour l’instant réservée aux poids-lourds, l’initiative pourrait s’étendre à tous les véhicules si elle se révèle être un succès.