
Entre les pannes, les difficultés de paiement et les galères de compatibilité, il serait peut-être temps de prendre des mesures. C’est ce que propose une association.
La voie vers l’électrification est un parcours semé d’embûches. Et parmi celles-ci, le principe des dispositifs de bornes qui varient d’un opérateur à l’autre ressemble surtout à un chemin de croix. Entre la multitude de systèmes de paiement (à la minute vs abonnement), les bornes qui fonctionnent avec des cartes d’accès, celles qui requièrent une application mobile, sans parler des stations en rade et des difficultés d’interopérabilité, l’usager a de quoi devenir fou.
Lassée de ces problèmes, l’Association française pour l’itinérance de la recharge électrique des véhicules (AFIREV) s’est donc lancée dans un travail salutaire : rédiger une charte de qualité destinée aux acteurs du secteur. Résolument européenne, cette charte s’adresse aux aménageurs de stations et aux opérateurs. L’AFIREV propose des angles plutôt simples et logiques pour remettre les choses en ordre.
1. Mettre en place des structures de prix claires et simples à appliquer.
2. Proposer plus de précision sur les durées d’utilisation, pour éviter les facturations douteuses.
3. Obliger les opérateurs à rétablir les bornes défaillantes au plus vite.
4. Informer les utilisateurs lorsqu’une borne qu’ils utilisent est mise hors service.
5. Offrir un service 24h/24, 7j/7 pour pallier les problèmes d’usage.
C’est finalement du bon sens, et c’est comme ça qu’on continuera à avancer sur le bon chemin. Espérons désormais que les acteurs joueront le jeu à leur tour.