
Des chercheurs américains font des tests pour voir si un drone pouvait faire gagner du temps dans le transport d’organes. Bonne nouvelle, c'est concluant.
Plus rapide que par la route. Le futur des livraisons d’organes passera (peut-être) par le ciel. Comme chaque minute est comptée, passer par les airs permettrait de réduire le temps de trajet et de réaliser des opérations à haut risque plus rapidement. Avec l’aide d’un professeur spécialisé dans les greffes, des chercheurs du département aérospatial de l’université du Maryland, aux États-Unis, ont passé les trois dernières années à tester un projet de livraison d’organes destinés à la transplantation, avec des drones.
Les ingénieurs ont modifié un drone auquel ils ont attaché un compartiment réfrigéré pour ainsi garder l’organe intact. Plusieurs tests ont été effectués avec des reins, qui ont été analysés avant et après le voyage pour vérifier leurs états. Malgré la chaleur et les manœuvres, les organes ont été épargnés. Ces premiers résultats concluants devraient ouvrir la voie à d’autres essais avec des organes différents avant de réellement lancer ce processus de manière officielle.
Le drone, l’ambulance du futur ? L’utilisation de drones dans le secteur médical (et celui des secours) est au cœur des attentes. Selon cette étude, le remplacement des ambulances pourrait bien avoir lieu, mais pas avant 2020 au plus tôt. Point positif, la France fait partie des pays où cette technologie pourrait arriver le plus rapidement.
En attendant que la législation de ces engins soit mieux réglementée (il existe une étude payante en anglais disponible sur demande ici), plusieurs projets ont fleuri ces dernières années, comme ce drone-ambulance américain ou le drone défibrillateur. Déjà utilisés pour de la livraison de médicaments, par l’armée, le sauvetage en mer et la surveillance du trafic, les drones pourront d’ici peu sauver des vies et transporter des organes.