
Pour leur éviter harcèlement et remarques déplaisantes, une fonctionnalité permet aux chauffeures de ne pouvoir être réservées que par des clientes.
Critiques voilées. Dans le monde, toutes les grandes entreprises de VTC ont pu constater que les femmes étaient régulièrement victimes de harcèlement. Sur la banquette arrière comme au volant, les insultes et remarques déplacées fusent encore trop souvent. L’Arabie Saoudite ne fait pas exception. Pourtant, les femmes représentaient 80% de la clientèle d’Uber en 2016.
Ciao les garçons. Il faut dire qu’à son arrivée en 2014, Uber a été accueilli à bras ouvert par les passagères. Elles y ont trouvé une solution d’indépendance pour se déplacer sans avoir à se faire accompagner d’un frère ou d’un mari. Enfonçant la pédale, puisque l’Émirat a autorisé les femmes à conduire l’an dernier, la compagnie de VTC a accepté les Saoudiennes comme chauffeures.
Une étude menée après la formation montre que 74% des conductrices préfèrent conduire d’autres femmes.
Uber a d’abord lancé un programme de formation pour ses conductrices. Une étude menée après la formation montre que 74% d’entre elles préfèrent conduire d’autres femmes. L’application vient donc d’évoluer pour leur permettre de restreindre leurs courses uniquement aux passagères. Cela sécurise et tranquillise tout le monde dans l’habitacle.
Rendons à César… « Garantir un environnement de travail plus sur et plus confortable » était une condition clairement réclamée par le royaume lorsque celui-ci a investi 3,1 milliards d’euros par le biais de son fonds souverain dans le leader des VTC dans le monde. Il était aussi clairement exprimé que femmes et les hommes soient rémunérés de façon égale.
Si Uber se prête de bon gré à ses requêtes qui libèrent doublement les femmes du pays, il précise qu’il n’est pas prévu de sortir cette fonctionnalité dans d’autres pays. Les passagères voulant éviter les chauffeurs-harceleurs peuvent se tourner vers les VTC par et pour des femmes qui ont fleuri a Paris.