
Les scooters électriques made in France débarquent dans le Val-de-Marne et à Toulouse.
10 000 locations par jour. Présent à Paris depuis fin 2016 et à Nice depuis quelques mois, Cityscoot semble rouler sur l’eau. Dans la capitale, le service a totalement séduit les Parisiens, en témoignent les 10 000 locations quotidiennes. La ville vit au rythme du bleu et du blanc.
Petite frustration toutefois pour les Franciliens, il était jusque-là impossible ou presque de dépasser le périphérique, le service se cantonnant à Paris intra-muros et quelques communes huppées du 92 : Levallois, Boulogne, Issy-les-Moulineaux et Neuilly-sur-Seine. La donne est en passe de changer puisque l’opérateur s’attaque désormais à l’est. Charenton-le-Pont, dans le Val-de-Marne sera la première commune à voir débarquer la flotte de scooters électriques. Avant la suite ? C’est l’idée : Cityscoot ambitionne de porter sa flotte à 3 400 scooters d’ici à la fin de l’année sur toute l’Île-de-France.
La vie en rose. La nouvelle d’une conquête n’arrivant jamais seule, une seconde ville de province, après Nice, va vivre le déploiement de 500 scooters cet automne. Et la gagnante est… Toulouse. Sélectionnée aux côtés d’Indigo Weel (un opérateur de vélos connectés) dans le cadre d’un appel d’offre lancé par la municipalité de la ville rose, Cityscoot va continuer à faire parler la magie.
Bertrand Fleurose, le président fondateur, ne cachait pas son plaisir : « La ville rose est depuis des décennies à la pointe des innovations en matière de mobilité et de transport. Nous sommes donc très fiers d’avoir été choisis pour améliorer et faciliter la mobilité des Toulousains. » Qu’on se le dise, Bertrand Fleurose ne compte pas en rester là et voit grand. À terme, il aimerait implanter le service dans cinquante villes.