Pour Ferrari, combiner la puissance de ses voitures et le mode électrique, ce n’était jusqu’à présent impossible. Sans les énergies thermiques, pas de Ferrari. Mais petit à petit, et face à la montée en puissance des véhicules zéro émission, la firme de Maranello avait commencé à prendre le pas : un modèle hybride rechargeable en 2019, l’annonce d’une voiture électrique pour 2022… et puis finalement, comme annoncé lors de l’assemblée générale des actionnaires le 15 avril, une arrivée confirmée d’ici 4 ans, en 2025. Un défi de taille pour Ferrari :  selon Les Échos, en 2019, le directeur général de la marque Louis Camilleri avait déclaré : « Beaucoup de nos clients ont du mal à imaginer une vraie Ferrari entièrement électrique ».

Ferrari says it'll have it's first fully electric supercar ready for the streets by 2025…https://t.co/r4d9HDBS7Y pic.twitter.com/sWcBhVpKQB

— CAR magazine (@CARmagSA) April 16, 2021

Ferrari entre dans la danse. Plusieurs raisons ont poussé le cheval cabré à passer au mode électrique. De nombreux autres constructeurs de voitures de sport, comme Maserati, Porsche ou encore Jaguar, ont toutes enclenché la transition vers l’électrique. Pour éviter d’être à la traîne, Ferrari n’avait pas d’autres choix. Aussi, plusieurs grandes villes ont déjà pris la décision d’interdire les véhicules thermiques. À terme, la vente de ces voitures sera interdite (2040 pour la France par exemple). Enfin, comme le précise le nouveau directeur général John Elkann, « cette transition est une énorme opportunité d’apporter le caractère unique et la passion de Ferrari aux nouvelles générations. » Comprendre, susciter l’envie des plus jeunes, plus enclins à faire des achats en lien avec l’environnement, à opter pour une voiture rouge.

Reste à voir quelles seront les caractéristiques du véhicule en question, et s’il pourra allier la puissance mythique de la marque aux technologies de l’électrique. En mode 100% électrique, son hybride rechargeable, baptisé SF90 Stradale, ne peut rouler que 25 kilomètres. Un point à améliorer, mais aussi une occasion pour la marque de se démarquer, et de reprendre (ou conforter) sa place sur le podium.