
Après les vélos, ce sont les scooters mais aussi les motos et même les voiturettes-quadricycles qui sont concernés, à condition qu’ils roulent à l’électricité.
C’est officiel. Vous pensiez que seuls les bus pouvaient circuler sur ces voies spéciales ? Pas tout à fait, puisque les taxis aussi ont une dérogation. Demain, celle-ci pourrait inclure tous les deux-roues motorisés électriques et leurs dérivés à trois et quatre roues ; un décret paru au Journal officiel le 20 novembre 2020 l’a rendu possible pour limiter les bouchons.
Faisant suite à la modification du Code de l’environnement, ils sont désormais classés comme « des véhicules à très faibles émissions (VTFE) » et entrent donc dans les exceptions qui peuvent emprunter les voies magiques. Forcément, cela inclut aussi les véhicules à hydrogène et à air comprimé. Les vélos et VAE y roulant déjà, ne vont-elles pas être bientôt surpeuplées nos voies de bus ?
Go ? No. Le décret pose deux conditions avant de laisser entrer tous les pilotes dans les couloirs réservés. D’abord, scooteristes et motards doivent apposer une vignette Crit’air sur leur engin. Ensuite, il faut que les collectivités locales donnent le feu vert. En clair, ce décret rend la dérogation possible mais ce sont les maires et présidents de métropoles qui vont l’appliquer. Ils pourront décider les véhicules précis autorisés à cette exception et sur quelle zone. Et dans ce domaine, tout reste à faire…
Oui, la transition d’une partie du parc motorisé vers l’électrique est importante et peut être accompagnée de petits avantages.
Mais ajouter des 2RM sur des voies de bus, souvent cyclables, entraînera plus de dangers et de conflits. C’est une mesure faussement écologique. https://t.co/BEVYBPOUi8— David Belliard (@David_Belliard) November 28, 2020