
Les règles de nos sociétés n’existent plus, l’argent et le temps ne comptent pas
Les règles de nos sociétés n’existent plus, l’argent et le temps ne comptent pas. L’espace d’une semaine, les festivaliers sont dans leur monde… l’Afrikaburn
Un lieu d’échange, de créativité, l’Afrikaburn n’est pas un festival mais plus un état d’esprit autour duquel une communauté éphémère de 9 500 habitants se réunit dans le désert du Karoo, en Afrique du Sud. Si vous entendez de la musique qui résonne partout sans s’arrêter ne cherchez plus, vous êtes au bon endroit !
Participer à l’Afrikaburn ne signifie pas participer à n’importe quel événement ! Vous rentrez dans le monde déconnectant des « burners ». L’Afrique du Sud a enfin son Burning Man. Vous ne voyez toujours pas ? Mais si, vous avez vu le dernier Mad Max ? Et bien c’est (presque) pareil, en tous cas pour les décors, les voitures mutantes, les motos customisées, le guitariste fou sur le camion …
Respect et partage
Le désert, une ville temporaire, une activité artistique, la recherche de l’incongru et de l’inepte, une joie de vie brulante et une philosophie fondée sur le respect et le partage, voilà à quoi s’apparente ce festival musical et artistique. Le guide de survie de l’AfrikaBurn le résume d’ailleurs plutôt clairement. « Tu construis les camps, l’art, et les véhicules mutants. Tu es l’artiste et le public. Il n’y a pas d’eux, il n’y a que nous, et nous y sommes tous ensemble ».
Evidemment, pas d’eau courante, pas d’électricité (si ce n’est pour alimenter le groupe électrogène de la sonorisation), à vous de prévoir tentes, vêtements chauds pour la nuit, nourriture et vos 5 L d’eau quotidiens.
Déguisements, accessoires, spectacles … Ciao métro, boulot, dodo.
Le coté artistique des structures géantes en bois c’est une chose, l’ambiance en est une autre. Les participants de l’AfrikaBurn font partie intégrante du décor puisqu’ils le créent eux aussi, à travers leurs déguisements les plus excentriques, cocasses, troublants, incroyables, fascinants, insolites. Vous l’aurez compris, laissez votre « costard-cravate » au vestiaire.
La tradition veut que chaque novice sonne le gong pour marquer le début de son expérience. Intéressé ? L’AfrikaBurn, c’est du 25 avril au 1er mai et, en 2016, on fête les dix ans.
Tout doit disparaître
Au delà de participer à la fête, c’est le coté événement artistique communautaire qui réunit ces milliers de personnes. Les immenses constructions de bois qui ont vu le jour à l’exorde du festival sont toutes brulées. A l’image du Burning Man, « Ne laissez aucune trace », chacun participe !