
Mise sur orbite : mai 2017
“Who run the world ? Girls ! Girls !!” (Qui commande le monde ? Les filles !”), chante Beyonce. Quatorze jeunes filles sud-africaines prouvent, s’il était encore nécessaire, que la superstar américaine vise juste. Âgées de 16 à 18 ans, ces ados visent directement la lune, ou plutôt l’espace, puisqu’elles participent à la création et au lancement du premier satellite privé Africain ! Précision pour les connaisseurs : le Nigéria a déjà envoyé plusieurs satellites mais via des installations russes.
Le but : améliorer l’agriculture et prévenir les incendies
Le girls band a designé et construit les charges utiles (antennes, télescope, sonde spatiale…) d’un satellite qui doit être sur orbite en mai 2017 ! Pas mal pour des ados…
Une fois sur orbite, le satellite sera chargé d’observer la surface de l’Afrique et collecter des informations climatiques pour améliorer et orienter l’agriculture et la sécurité alimentaire à travers le continent.
En utilisant les données transmises, “nous pourrons essayer de déterminer et de prévoir les problèmes auxquels l’Afrique risque d’être confrontée dans le futur”, explique Brittany Bull, une élève de Pelican Park High School qui participe au programme, interrogée par CNN.
Un programme pour encourager les jeunes femmes à se lancer dans la tech
L’idée est d’observer les zones en croissance, les espaces où il est possible de planter plus d’arbres, de surveiller les régions éloignées et ainsi de mieux anticiper les incendies ou les inondations. Les infos envoyées par le satellite seront envoyées deux fois par jour au service des préventions des désastres.
“Le but est aussi de tirer notre économie vers le haut en produisant plus pour éviter d’importer des denrées alimentaires que nous pouvons produire par nous-mêmes”, ajoute Sesam Mngqengqiswa, une autre lycéenne participante.
Les adolescentes sont encadrées par les ingénieurs satellite de la Cape Peninsula University of Technology. L’objectif : encourager plus d’Africaines à s’investir dans les secteurs technologiques, des sciences, de l’ingénierie et des mathématiques.
A terme, les organisateurs souhaitent convaincre les jeunes filles de Namibie, du Malawi, du Kenya et du Rwanda de s’impliquer dans ces métiers.
Girl Power !