Quel véhicule choisir ? Il n’y a pas que le célèbre combi VW pour aller à Katmandou. Si pour certains, bricoler un lit à l’arrière d’un break sera suffisant, d’autres préféreront un utilitaire, voire un autobus réaménagé. Chacun a ses avantages (confort, polyvalence) et ses défauts (plus c’est grand, plus c’est dur à garer, et plus c’est haut, plus c’est cher sur autoroute). Cela ne dépend que de vous. Pour vous aider à choisir, commencez par réserver un trip organisé ou louez un véhicule habitable (par exemple chez Yescapa.fr) pour vous tester. Les moins bricoleurs d’entre vous pourront ensuite acheter un van déjà aménagé.

 

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Comment financer sa vanlife ? No stress, réalisez que vous n’aurez plus de loyer à payer donc boucler son budget est plus simple. Les charges principales deviennent le carburant, l’alimentation et l’entretien de votre véhicule. Ne négligez pas cet aspect car toute panne génère beaucoup de désagréments : retard, indisponibilité pour le travail (cf ci-dessous), voire faire un détour pour effectuer les réparations, et s’il faut commander une pièce spéciale, cela signifie être immobilisé plusieurs jours. Pour vous rassurer, les Roadtrippers – deux vanlifers français partis au Canada – ont établi un calculateur de budget qui va vous aider à y voir clair.

Peut-on vivre nomade et travailler ? Deux modes de vie existent : travailler sur la route, ou alterner travail et congés. Le premier correspond à tous les métiers du numérique ou en télétravail, et signifie que vous devrez anticiper vos trajets pour vous assurer d’avoir du réseau aux moments nécessaires pour rester joignable. Prévoyez aussi des documents consultables en différé par vos collaborateurs (planning, task list…) si vous partez sur un autre fuseau horaire. Bref, devenez un digital nomad. Autre choix de vie, trouver des jobs saisonniers là où vous arrivez pendant quelques jours ou semaines avant de profiter de congés en totale liberté.

Que faut-il emmener ? L’idée centrale est de vivre mieux avec moins. Ce qu’on cherche en vanlife est dehors, en nature ou dans les rencontres à faire, pas dans le camion. Donc ne prévoyez que l’essentiel : hygiène, vêtements, vaisselle, nourriture, culture et cie. Réalisez que le plus difficile sera sans doute de trouver de l’électricité donc à moins d’avoir un panneau solaire, oubliez la PlayStation. Pensez par contre que la sécurité d’un véhicule n’est pas celle d’une maison. Sans aller jusqu’au sac des survivalistes (« bug out bag »), il est bon de penser à centraliser les effets importants pour les protéger en cas d’accident : papiers d’identité, clés, réserve d’argent, disques durs externes de sauvegarde… Pour le reste, faites une sélection de ce dont vous avez besoin, puis… demandez-vous comment vous en passer (smiley).

Où partir ? Allons, vous avez forcément déjà une destination coup de cœur sur laquelle mettre le cap. La vraie question se situe au niveau législation : vérifiez qu’il est possible de stationner et dormir dans votre véhicule sans tomber sous le coup de la loi. Rien ne l’empêche en France – quoi qu’on en dise – par contre des arrêtés municipaux peuvent circonscrire cette pratique à des zones précises pour éviter que des camping-cars occupent des places de stationnement. Pour trouver facilement un spot partout où vous roulez, fiez-vous à des applis comme Park4Night ou Aires C.Car.

En conclusion, tous les vanlifers sont formels : on apprend à faire face à chaque situation, on bricole et on demande aux personnes que l’on croise. Le web regorge d’Instagram et blog de globe-trotteurs partis avant vous et ravis de partager leurs conseils : cherchez le hashhtag #vanlife.