
Dès septembre, des courses d’obstacle pour « réacteurs dorsaux » pourrait intégrer l'Air Race World Championship.
Les jetpacks s’envollent. On a déjà eu l’occasion de vous parler de David Mayman, et de sa société JetPack Aviation, véritable auto-école pour jetpacks installée en Californie. Contre la coquette somme de 4950 dollars (4300 euros environ), vous êtes formé durant deux jours à l’art subtil du pilotage de JetPack sur le meilleur modèle du marché, le JB10. Ceux qui ont essayé vous le raconteront : voler à plus de 4 kilomètres du sol (!) à une vitesse de plus de 190 km/h est aussi éprouvant qu’impressionnant. Et cet aspect spectaculaire n’a pas échappé à David Mayman qui souhaite désormais inscrire ses « fusées sac-à-dos » comme une catégorie à part entière de l’Air Race World Championship (le championnat du monde de course aérienne parrainé par Red Bull). Non vous ne rêvez pas, il pourrait bientôt y avoir des courses de jetpacks.
Agilité et de maitrise. Si rien d’officiel n’a encore été conclu, l’affaire semble pourtant avoir dépassé l’étape des pourparlers puisque les jetpacks sont déjà inscrits dans les catégories appelées bientôt à concourir. Dès septembre, on pourrait donc voir des pilotes de jetpack s’affronter sur des parcours d’obstacles aériens : pylônes, anneaux, cerceaux etc… Pour des raisons de sécurité, les courses aériennes sont pratiquement impossibles à réaliser en tête-à-tête. Bien que les appareils puissent atteindre les 200 km/h, il ne s’agit donc pas ici d’un concours de vitesse mais plus d’agilité et de maitrise.
Bientôt les motos ? À terme, la société voudrait même proposer à la course son Speeder – dont nous vous avions aussi parlé précédemment. Tout droit sorti d’un épisode de Star Wars, ce Speeder est une véritable moto volante, qui décolle et atterrit comme un avion à décollage et atterrissage vertical (VTOL) et se divise en deux modèles : le « grand public » (sans licence de vol) qui peut atteindre une vitesse maximale de 96 km/h avec une autonomie de 15 minutes, et un second atteignant les 240 km/h avec une autonomie de 35 minutes. On imagine donc que c’est ce dernier qui équiperait des courses. Wait & see.