
Si le nombre de contaminations au Covid-19 est en forte baisse en Chine, notamment à Wuhan, c’est en partie parce que les autorités ont pris des mesures de confinement très strictes. Parmi elles, il y a l’utilisation d’une navette autonome pour livrer des médicaments ou de la nourriture et désinfecter les rues.
La technologie face au virus. Si dans le métro parisien, des petits robots passent les rames au Kärcher pour stopper le coronavirus, la Chine est passée à la vitesse supérieure. Avec les navettes autonomes de Neolix, une startup chinoise, elle fait face à la pandémie devenue mondiale. Ces engins, qui ne nécessitent pas de conducteurs, sont utilisés pour livrer des médicaments et des produits comme des masques, du gel hydroalcoolique ou de la nourriture aux habitants confinés. La demande continue d’augmenter et, d’après le site Bloomberg, le gouvernement serait prêt à aider les entreprises qui font l’acquisition d’une navette en prenant en charge jusqu’à 60% du prix du véhicule. La raison est très simple : la ville, en quarantaine, a su voir le potentiel de ces véhicules pour éviter les contaminations et la propagation du virus.
Bientôt en France ? Depuis le début de l’épidémie en Chine, la startup a enregistré plus de 200 commandes, contre 125 depuis ses débuts en mai 2019. Avec la quarantaine, les véhicules peuvent circuler librement sans avoir à se préoccuper des autres voitures puisque les routes sont vides. Le déploiement des navettes, qui est favorisé par ce contexte, permet de voir l’utilité de cette technologie, aussi bien pour désinfecter les rues que pour apporter des produits de première nécessité aux habitants.
La France, désormais dans le même état d’urgence que la Chine, devrait peut-être passer rapidement commande pour que ces véhicules autonomes puissent circuler. Et nous venir en aide.