
Il suffit maintenant de demander un permis délivré par la mairie.
Pousser dans le bitume. James Bond avait un permis de tuer, les Tarbais détiennent quant à eux le permis de fleurir. C’est nettement plus bucolique. Destinée à offrir la possibilité aux citadins qui le souhaitent de fleurir l’espace public devant chez eux, cette idée simple souhaite « donner à chacun la possibilité de participer à l’amélioration du cadre de vie, de construire des cheminements agréables dans la ville afin de favoriser les modes de transport doux » comme le confie Myriam Mendes à l’initiative du projet à La Depêche.
Un prix à la clé. Pour éviter la jungle ou le n’importe quoi, quelques règles sont à respecter. On adresse d’abord une demande à la mairie (par écrit ou sur internet), accompagnée d’un croquis. Le projet validé, une équipe de techniciens vous conseille, du choix des plantes à leur installation et entretien. Les participants doivent signer ensuite un droit d’occupation du domaine public ainsi qu’une charte précise. Cette dernière les engage à n’utiliser que des engrais naturels, d’assurer la propreté, l’arrosage, la taille de leurs espaces végétalisés. OK, c’est un peu procédurier, mais le résultat fait chaud au cœur.
Un prix sera même décerné pour récompenser les meilleurs “jardins de trottoir”.
Cette initiative pourrait en inspirer d’autres à l’échelle nationale. L’occasion pour les citadins de mettre la main à la terre, se rencontrer, se rapprocher entre voisins, bref fédérer du vivre ensemble tout en développant et maintenant les espaces verts de la ville. À Paris, le permis de jardiner dans la rue existe depuis 2015. Une possibilité encore trop méconnue puisque seulement un millier de permis ont été délivrés depuis.
Tijd om #flowerpotholes te lanceren in Brussel! pic.twitter.com/V2Kf5MyG3k
— Anton Schuurmans (@AntonSchuurmans) March 19, 2018