Les grandes bâtissent en vieilles pierres coûtent cher et pas seulement en isolation. Alors, pour alléger son patrimoine, Rome a eu une idée qui pourrait faire d’une (vieille) pierre deux coups : céder 103 sites historiques à ceux qui accepteraient de les rénover, et en faire des attractions touristiques.

Oui, vous ne rêvez pas. Cela signifie potentiellement d’ouvrir un restaurant gastronomique dans un fortin ou d’ajouter un spa à un monastère. Mais c’est aussi une initiative participative unique en son genre pour faire entrer un patrimoine séculaire dans la modernité. Sans parler de l’occasion unique que cela représente pour vous. Alors, pronto ?

Slow tourisme. Le projet est conduit par une agence d’État et le ministère de la Culture et du Patrimoine. Ils espèrent ainsi motiver les touristes, concentrés sur certaines grandes villes, à redécouvrir le sud du pays. Un élan économique qui devrait profiter à des petites communes et régions et leur permettre de développer un tourisme plus vertueux, à travers des voies cyclables, des lieux d’accueils pour randonneurs et nomades, etc.

Située le long de la célèbre voie Appienne qui relie Rome à Brindes, cette centaine de sites est un premier pas : l’offre pourrait tripler sous deux ans. Il faut dire que, de l’autre côté des Alpes, des églises et des palais, on en a construit quelques-uns durant un peu plus de mille ans, généralement financés par l’Église et de grands mécènes. Sauf que le monde a tourné et que maintenant c’est à vous de jouer les Médicis !

Les amateurs peuvent consulter les annonces (en italien, si signore !) sur le site de l’agence : agenziademanio.it