Conteneur-Fraiseur. À l’abri, derrière quatre cloisons en métal, ils ont mis en place un environnement idéal pour la culture en milieu clos : température maîtrisée, humidité parfaite, nutriments sur mesure, éclairage au LED, agencement vertical, tout a été pensé pour que leurs 3600 fraisiers s’épanouissent au mieux. Une culture entièrement au naturel, comme on faisait avant dans les campagnes, sans pesticide, sans perturbateur endocrinien et sans OGM. Et aussi sans polluer : “Nous filtrons l’air extérieur et produisons avec de l’énergie 100% renouvelable. Nous utilisons 90% moins d’eau que l’agriculture conventionnelle.“

+100% de production de fraises sur l’équivalent de deux places de parking

Écolo-fraise. Aujourd’hui, les fraises que nous consommons viennent à 75% de l’étranger et leur transport, parfois sur plusieurs milliers de kilomètres, nécessite de grandes quantités de CO2. En cultivant in situ, Gonzague et Guillaume réduisent d’autant la pollution. Et maximisent leur efficacité. Sur un petit espace — leur conteneur est grand comme deux places de parking — ils produisent cent fois plus que l’agriculture conventionnelle. Mais en relocalisant l’agriculture en ville, ils font aussi et surtout du bien à nos papilles.

Rayon fraise. Parce qu’elles peuvent être cueillies et vendues dans le même temps, lorsqu’elle sont à pleine maturité, gorgées de sucre et de vitamine, les fraises cultivées par les “agricoolters” sont au top de leur goût. À des années-lumière de ce qu’on trouve au supermarché ! Agricool prévoit de produire 7 tonnes de fraises extra savoureuses par an au prix modique de 4 euros la barquette de 250 grammes. Bercy qui ?