
Lancé depuis 15 jours dans toute l'Île-de-France, ce « ticket SMS » protège voyageur et chauffeur.
Il n’y a pas que le confinement pour éviter la propagation, il y a des « gestes barrières » et des initiatives qui stoppent la transmission des virus et bactéries. Dernière en date, l’arrêt de la vente de tickets à bord des bus RATP pour éviter aux chauffeurs d’avoir à manipuler de la monnaie et raccourcir les échanges avec les usagers. À la place, IDF Mobilités a instauré le « ticket SMS » qui protège ceux qui doivent encore se déplacer pour aller travailler.
Pour les usagers, cela signifie qu’il suffit désormais d’envoyer un texto contenant le numéro de la ligne qu’on veut emprunter (par exemple « RATP 38 » pour la ligne 38). Vous recevrez en réponse un ticket de bus valable pendant une heure.
- Si votre bus circule en grande ou moyenne couronne, envoyez au 93 100
- Si votre bus circule à Paris ou en petite couronne, envoyez au 93 800
Le coût reste inchangé (2€) et sera prélevé sur votre facture de mobile en fin de mois, grâce à un accord avec les opérateurs téléphoniques. En cas de contrôle, il suffit de montrer son portable sans que le chauffeur n’ait à le toucher.
Ce dispositif est en test sur le réseau #RATP depuis fin 2018. Le principe est simple : les voyageurs envoient un SMS à un numéro de téléphone court et sont prélevés directement de 2€ sur la facture de téléphone. Pour en savoir plus sur ce service : https://t.co/FeC6aW0aJN pic.twitter.com/BPLLW1SlIR
— RATP Group (@RATPgroup) March 17, 2020
Cette dématérialisation a déjà été testée depuis 2018. Il aurait dû être étendu à toutes les lignes prochainement mais les circonstances et l’urgence sanitaire a poussé à accélérer le processus. La régie des transports d’Île-de-France avait déjà pour volonté de faire disparaître tous les tickets en carton au profit du seul portable, comme plusieurs villes en France l’ont déjà mis en place.
Une autre option aurait été de supprimer les contrôleurs comme l’a fait la SNCF à l’entrée de ses TGV, ce qui revient à rendre gratuits les bus de la capitale. Un point que réclame Anne Hidalgo mais sur lequel Valérie Pécresse, présidente d’IDF Mobilités, ne la rejoint pas…