
La ville se donne 6 ans pour atteindre un objectif : devenir la première ville en France avec un réseau 100% électrique.
Les vieux bus diesel, c’est bientôt fini à Orléans. La flotte actuelle, composée de 180 véhicules polluants, sera progressivement remplacée par des E-Bus 100% électriques fabriqués en Espagne par la société Irizar. Les premiers engins, qui ressemblent plus à des trams qu’aux bus qu’on a l’habitude de voir dans les villes, circuleront dès l’année prochaine. Une esthétique assumée par le directeur commercial d’Irizar : « On veut en finir avec la forme cubique des bus. On a voulu aussi plus de luminosité avec des baies vitrées plus grandes », détaille Alberto Gonzàlez Pizzaro à France Bleu Loiret.
À terme, l’objectif est d’inciter plus de citoyens à emprunter les transports en commun, utilisés pour 13% des déplacements comme l’indique le journal Les Échos.
Orléans vs Lyon. Capables d’accueillir jusqu’à 90 passagers, les bus auront une autonomie de 230 kilomètres et seront rechargés la nuit au dépôt. L’investissement total, presque deux fois plus important que pour des bus thermiques, se chiffre autour des 100 millions d’euros. Mais avec l’économie réalisée sur le carburant, estimée à 25 000 euros par an et par bus, cet engagement financier ne devrait pas avoir d’impact sur le prix des tickets.
Orléans n’est pas la première ville à opter pour des bus plus verts. Amiens, Paris, Pau ou encore Lille passent toutes, petit à petit, à l’électrique ou l’hydrogène. Et pas sûr non plus que la métropole de 280 000 habitants devienne la première ville à avoir un réseau 100% électrique non plus : Lyon a exactement la même ambition, mais pour 2025, soit un an avant Orléans. Qui gagnera cette bataille de la mobilité propre ? Réponse dans quelques années.