La gratuité coûte 1 milliard d’euros. C’est un débat qui agite souvent les discussions : faut-il rendre les transports en commun gratuits ? Dans près d’une quarantaine de villes françaises, comme Gap, Dunkerque ou encore Libourne, la question ne se pose plus. Une nouvelle ville française, et pour la première fois une métropole, va bientôt franchir le pas de la gratuité pour tous : Montpellier.

Comme le rappelle France 3, le maire Michaël Delafosse l’avait déjà annoncé, sous forme de promesse, en 2020 : « Nous serons la première métropole de France à proposer la gratuité des transports en commun ». Un peu moins de trois ans plus tard, la promesse devrait donc devenir une réalité, et ce, avant la fin de l’année. Un budget d’un milliard d’euros sur le mandat est consacré à cette transition, avec aussi l’idée de promouvoir et de booster les options de mobilité douce (travaux pour développer le vélo, l’autopartage, etc.).

475 000 personnes disent merci. Depuis 2020, Montpellier a opéré sa mutation vers la gratuité. En septembre 2020, les transports en commun devenaient gratos les week-ends pour les habitants des 31 communes qui composent la métropole Montpellier Méditerranée. À la fin de l’année 2021, la gratuité s’était étendue aux mineurs et aux plus de 65 ans durant la semaine. Des étapes qui aboutiront cette année à la gratuité pour tous les habitants, soit plus de 475 000 personnes au total.

Est-ce que Montpellier pourra inspirer d’autres métropoles — 22 au total en France — à rendre les transports en commun gratuits pour tous ? Si certaines suivent de près le cas de Montpellier, d’autres villes avancent. Par exemple à Nantes, les transports sont gratuits les week-ends. À Lyon, ceux qui se trouvent dans une grande précarité peuvent se déplacer sans rien dépenser. Il faudra donc être patient, mais l’idée s’immisce de plus en plus dans les têtes des villes françaises.

Crédit photo : Montpellier-tourisme