Le covoiturage pour les longs trajets, non seulement on connaît tous, mais c’est aussi complètement entré dans les mœurs. Aujourd’hui, qui n’a pas pris un Blablacar avant cinquante ans a un peu raté sa vie. Pour preuve, visez plutôt les chiffres de la célèbre plateforme française :

• 40 millions de membres dans le monde
• 10 millions d’utilisateurs rien que pour la France
• 22 pays disponibles dans l’appli

En revanche, le covoiturage urbain, jusqu’à maintenant, peinait un peu à décoller. Bonne nouvelle : la tendance s’inverse. Et parmi les incontournables, il y a désormais OuiHop. Lancée à l’octobre 2015 par Franck Rougeau, Jean-Baptiste Boneu et Laurent Maghdissian – trois patrons à la carrière déjà solide – leur application permet à quiconque de chercher un covoiturage en temps réel.

Exemple : vous sortez d’un rendez-vous dans le 2^ème arrondissement de Lyon. Vous devez vous rendre dans le 4^ème. Vous lancez l’application ; celle-ci récupère des données en temps réel sur Waze et Google Maps pour identifier les conducteurs passant près de vous et allant dans la même direction. Si la trajectoire est cohérente, on vous notifie l’endroit où vous rendre à proximité. Et c’est parti.

Côté fonctionnement, les passagers paient deux euros par mois, tandis que les automobilistes récupèrent une monnaie virtuelle échangeable en bons essence ou cadeaux chez des partenaires. Déjà disponible à Paris, Lyon, Bordeaux, Nantes et Montréal, OuiHop fluidifie le trafic en ville et dit bien ce qu’il est avec son slogan : « L’autostop urbain en confiance ». Car évidemment, on y échappe plus : les profils sont vérifiés, authentifiés et notés ! Finis les serial killers de l’autostop. Et attention, pour avoir vos cinq étoiles, il faudra aussi réviser vos blagues.