
L’objectif : fluidifier le trafic sur le tronçon A6/A7 et inciter les offres de covoiturage. Les premiers tests se feront en 2020.
Voie spéciale. Si vous habitez à Lyon, vous êtes au courant : il y a beaucoup (beaucoup) de circulation sur l’A6/A7. Pour faire face à ce problème de taille, la ville de Lyon et l’Institut de recherche technologique (IRT) SystemX, travaillent en ce moment sur une solution informatique pour fluidifier le trafic sur cet axe en « associant les offres de covoiturage et sécurisant les transactions entre utilisateurs par le biais de la blockchain ». En clair, identifier les covoitureurs par la technologie de traçabilité utilisée notamment pour le Bitcoin.
Une fois identifiés, ils auront accès à l’une des trois voies sur ce tronçon réservé aux véhicules transportant deux passagers ou plus, aux véhicules à faibles émissions, aux taxis et aux transports en commun.
Tout en un. Pour arriver à leur objectif, l’un des moyens les plus efficaces serait donc d’augmenter l’offre de covoiturage, notamment sur les courtes distances (maison-travail par exemple) sans complexifier davantage l’expérience pour l’utilisateur. Pour cela, l’idée est de mutualiser les offres pour réduire le nombre de voitures « vides » sur les routes. Grâce à leur système, vous allez pouvoir accéder à tous les trajets proposés par les différents acteurs présents sur le territoire, tout en restant sur votre interface habituelle. Pratique, non ?
Bientôt d’autres villes ? Le projet doit débuter dans le courant de l’été avec les premières expérimentations sur le terrain prévues pour 2020. Deux plateformes de covoiturage courte distance, IDvroom et Scity.Coop ont déjà rejoint le programme et d’autres seront annoncées prochainement. Le but est donc d’avoir une offre locale conséquente et ainsi de déployer ce système à d’autres grandes villes en France. On pense à Bordeaux, Marseille ou encore Lille. Et puis, moins de voitures sur les routes, c’est moins de pollution. Ne l’oublions pas.