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À Londres, Uber sort le chéquier pour motiver ses chauffeurs à passer à l’électrique
Hilaire Picault |  26/10/2020 10:50
À Londres, Uber sort le chéquier pour motiver ses chauffeurs à passer à l'électrique

Les quelque 500 nouvelles bornes de recharge déployées par Uber seront accessibles à tous, mais le leader VTC les installe avant tout pour ses propres chauffeurs, qui rechignent à oublier le thermique.

Du cab au câble. Si chez nous les réseaux de recharge publics traînent à se développer malgré les injonctions du gouvernement (qui veut décupler le nombre de prises d’ici deux ans), l’Angleterre vient de se trouver un étonnant allié : Uber a annoncé qu’il allait investir près de 5,5 millions d’euros dans l’installation de bornes de recharge pour voitures électriques.

Si l’engagement est de les implanter d’ici 2023, aucun détail n’a été donné quant à la puissance des bornes ni le réseau prestataire choisi. Toutefois, s’il choisit les classiques bornes de deux prises 22 kWh, cette somme pourrait permettre d’en brancher entre 500 et 550. Il a cependant été confirmé que ces bornes seront ouvertes au public. Uber n’est donc pas en train de créer son « propre maillage » à la façon de Tesla. En vérité, cette action est poussée par un besoin de maintenir son activité.

Une transition coûteuse. À peine 1000 chauffeurs Uber londoniens roulent aujourd’hui en électrique. Menacée d’expulsion par la ville de Londres, la plateforme de VTC s’est publiquement donnée jusqu’à 2025 pour convertir 45 000 de ses chauffeurs locaux. À cette fin, elle avait mis en place une taxe sur la pollution atmosphérique. Aujourd’hui à Londres, chaque course est surtaxée de 15 centimes par mile parcouru pour inciter les clients à choisir des véhicules électriques. La même politique est déjà menée en France, comme nous le rappelait récemment Laureline Serieys, la PDG d’Uber France.

Payée par les clients anglais, cette commission alimente un fonds d’incitation prévu pour soutenir les chauffeurs qui souhaitent changer leur véhicule pour une voiture zéro émission ; mais peu se sont manifestés pour profiter des aides d’Uber. Et pour cause : ils vivent majoritairement dans des quartiers pauvres où il n’y a ni borne ni station de recharge.

Ce projet va donc permettre aux chauffeurs de se recharger le soir et de circuler dans les zones où les voitures polluantes sont interdites. Une piste à creuser chez nous aussi, alors que sept nouvelles villes érigeront des zones faibles émissions d’ici la fin de l’année…

bornes de recharge Londres

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