
Depuis plusieurs jours, une pétition dénonçant la mauvaise qualité de l’air de la métropole emporte une grande adhésion. Prompte à agir, la ville réagit en abaissant la vitesse de 20 km/h sur son périph'.
A partir de février 2019, les automobilistes lillois vont devoir lever pied de la pédale lorsqu’ils circuleront sur le périphérique local. Martine Aubry, la maire de Lille, ne cache pas son contentement : « Il faut décongestionner la ville. Mon obstination a payé, la mesure entrera en vigueur sur le tronçon de l’échangeur du port fluvial sur l’A25 aux boulevards sud et est. C’est un bon début. »
Vous l’aurez compris, l’annonce ne sort pas de nulle part. Depuis 2012, Martine Aubry défend ce projet dont l’enjeu est diminuer la pollution urbaine. Mais à Lille, il n’aura échappé à personne que la mesure est enfin entérinée par le préfet, alors qu’une pétition (titrée « Pollution Lille / Pour que la Mairie de Lille agisse ! ») dénonçant la mauvaise qualité de l’air récolte des signatures à la pelle.
Une bonne nouvelle pour les citoyens, donc, qui fait sans doute office de premier échelon dans la transition écologique urbaine locale. Martine Aubry a désormais l’intention d’agrandir le périmètre limité à 30 km/h dans le centre et compte interdire la circulation des poids lourds sur le périphérique aux heures de pointe, le matin et le soir.