Abribus intelligent. Une des grandes problématiques de ce déconfinement est évidemment la question des transports en commun ou, plus exactement, comprendre comment les réemprunter en évitant tout risque sanitaire. Et ce, même avant de monter dedans. Du côté de la Suède, on tient peut-être un début de solution avec le projet Station of Being de l’agence de design Rombout Frieling Lab, un abribus intelligent particulièrement soucieux du bien-être de ses usagers.

Mobiles et enveloppantes. Conçu avant la pandémie, cet abribus tient d’abord à repenser l’expérience de l’attente. Par un jeu de sons et de lumières, il permet d’informer sur l’arrivée du bus sans avoir à surveiller l’horaire. Un spectacle enivrant (ou presque) qui a pour autre intérêt d’être visible de loin (et aide à savoir s’il faut courir ou non pour attraper son bus). Un temps d’attente transformé en temps de détente, aussi grâce à un système de nacelles suspendues au toit de la station, pourvues d’inclinaisons confortables. Mobiles (elles tournent sur elles) et enveloppantes, ces nacelles protègent non seulement du vent mais aussi des virus en étant placées à bonne distance les unes et des autres, tout en autorisant le contact social.

Une fréquentation qui augmente. Un projet intéressant à une heure où les Français reprennent doucement le chemin des transports en commun. Selon l’analyse de ses données, l’application Moovit a établi qu’entre les 10 et 20 mai, la fréquentation des transports en commun avait augmenté de 17,7% à Lyon, 11,7% à Paris ou 15,9% à Lille. Des chiffres qui devraient encore grimper ces jours-ci avec une généralisation du retour à la normale des offres de transports. D’ici peu, vous souhaiterez vous aussi avoir un abribus intelligent.