
Il suffit de penser à nos RER blindés depuis le couvre-feu pour comprendre l’intérêt de la chose.
Grosse dose. La directrice sécurité de la RTA (Roads & Transport Authority, la régie des transport de Dubaï) se voulait rassurante : « Le vaccin sera administré aux employés qui ont bien exprimé leur consentement » a confirmé Nada Jasim à Gulfnews en détaillant la campagne prévue. Car la ville émiratie a sorti les grands moyens : en tout, l’équivalent de la RATP local prévoit de vacciner 30 000 personnes dans son entreprise.
.@rta_dubai starts extensive campaign to administer COVID-19 vaccine to 30,000 employees, drivers and their families. #Dubai pic.twitter.com/NR7Lx9Yj89
— Dubai Media Office (@DXBMediaOffice) February 8, 2021
Un centre de vaccination dédié a été mis en place, avec l’accord de l’autorité sanitaire de Dubaï (DHA) afin d’accueillir les conducteurs de tram, de métro et de bus mais aussi… les chauffeurs de taxi, qui font partie de ce réseau de transport. Le personnel d’accueil dans les gares est aussi convié à se faire piquer, ainsi que les membres de leur famille proche.
En première ligne. Les Émirats Arabes Unis se partagent près de 3 millions de doses du vaccin Sinopharm (développé en Chine), dont une part revient à Dubaï. En privilégiant les transports, l’Émir espère atteindre rapidement l’immunité collective. Si nos médecins affirment que les transports en commun ne sont presque jamais des lieux de contagion, les services de l’émirat ont choisi une stratégie garantissant de maintenir le service sans risquer la santé ni de ses employés ni des usagers.