Bus ou covoiturage avec le même ticket. C’est Noël avant l’heure dans le Doubs. Keolis, l’opérateur qui gère les transport en commun de Besançon, vient d’annoncer qu’il lançait un service de covoiturage de proximité pour élargir son offre. Mieux, Ginko Voit’ sera totalement gratuit et intégré au système de transports en commun de la ville.

Cela signifie qu’à partir de la rentrée 2019, lorsqu’un utilisateur consultera un horaire ou un itinéraire sur l’appli ou le site de Ginko, on lui indiquera également les possibilités de covoiturage offertes par de généreux automobilistes. En récompense de leur mansuétude, ceux-là recevront des points convertissables en avantages, bons de réductions, bons d’achat ou cadeaux.

Moins cher que de rajouter des bus. Keolis sait pour le coup parfaitement dans quoi elle met les pieds, puisque l’entreprise qui gère 90 systèmes de transports en France a déjà développé exactement le même dispositif à Rennes. Armel Guenneugues, le directeur commercial, interrogé par L’Usine Digitale, ne cache pas que c’est tout bénef pour tout le monde : « Pour Keolis, ça ne nous coûte rien, si ce n’est l’application mobile. On n’a pas de charge directe, donc ce n’est pas un panier percé. »

La première partie de l’année sera consacrée à trouver les premiers covoitureurs volontaires, de manière à lancer le service autour de septembre. Avec notamment la volonté affichée de couvrir certaines zones non desservies aujourd’hui par les transports, sans pour autant ruiner l’utilisateur. Au contraire même. En ces temps de remous, voilà une solution à la fois écologique et surtout résolument sociale. Ça fait plaisir.