Vous vous dites sûrement qu’Amsterdam, au pays de la bicyclette, on respire une brise pure digne de l’Himalaya. Pas de bol, c’est une des villes les plus polluées d’Europe. Pour inciter ses concitoyens à se prendre en main, un maker a trouver un moyen de les motiver : pas d’air sain, pas de WiFi !

Quatre murs et un 3G. Ces niches, plantées par la startup TreeWiFi sur les arbres du quartier, sont avant tout des capteurs qui collectent les infos sur la qualité de l’air. Lorsque celle-ci est sous le seuil de pollution, le toit s’illumine en vert fluo et un relais WiFi intégré à la cabane s’allume et met le réseau accessible à tous. On ne sait pas si les oiseaux twittent mais gageons que les piétons seront contents.

Arbre = WiFi = Vital. « Imaginez si les arbres pouvaient donner du WiFi. On en planterait partout comme des fous. Dommage ils se contentent de nous donner… de l’oxygène pour respirer ! » Le moins qu’on puisse dire c’est que Joris Lam, le maker à qui on doit cette idée, ne manque pas d’esprit. Sa véritable ambition est de rendre transparente la pollution ambiante à des endroits très localisés afin de permettre un suivi à long terme. Mais surtout pour que chacun puisse se sentir concerné et agir à son niveau, notamment auprès de la ville ou au sein des comités de quartier.

Pour le moment ce n’est qu’un prototype, mais il fonctionne. Lancé en mars 2016, il ne manque à TreeWiFi qu’un financement pour être produit en série. Si vous voulez voir jaillir ce genre de niche à chaque coin de rue et garder le réseau entre chez vous et le métro, vous pouvez donc déposer votre chèque dans le nid, par ici.