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A 50 ans, il parcourt la France pour redonner vie aux mobylettes vintage
Hilaire Picault |  23/11/2022 16:39
A 50 ans, il parcourt la France pour redonner vie aux mobylettes vintage

Jean-Marc Chazot, un passionné, s’est lancé dans la reconstruction de ces cyclomoteurs en recyclant d'anciennes pièces. Désormais il en a 7 différentes chez lui...

1 moteur, 2 temps. La mobylette de Motobécane, le Mosquito de Maguti et l’increvable 103 Peugeot… Tous ces cyclomoteurs, de cylindrée inférieure à 50 cc, ont fait les beaux jours d’une certaine jeunesse des années 60 aux années 80. Une petite fierté française face aux scooters italiens. Puis, avec les années 2000, les usines ont fermé chacune à leur tour. Dernière en date, celle qui fabriquait le 103 stoppe la chaîne en 2017 ; un changement de législation anti-pollution rendait impossible la modernisation du vélomoteur. Les « mobs » ont disparu ; les scooters ont gagné et les passionnés d’hier sont nostalgiques. Jean-Marc Chazot est l’un d’eux, sauf qu’il n’est pas du genre à abandonner ses passions.

Un coup de starter et ça repart. Non loin de Saint-Étienne, Jean-Marc peut fièrement exhiber dans son garage pas moins de 7 cyclos flambant neufs. Ou presque. Ce quinquagénaire sillonne les brocantes pour récupérer les pièces des véhicules d’antan et les reconstruit seul, à la main. « J’aime partir de rien, nous a-t-il raconté. Ma bleue je suis parti d’un simple cadre et d’une fourche. Celle d’avant, elle était dans une cave. »

Facile pour quelqu’un qui a fait de la mécanique son métier après l’avoir découverte ado… Il avait hérité à 14 ans du cyclomoteur de sa mère et ainsi appris « sur le tas » à le réparer de ses mains. Car c’est là l’avantage de la mobylette face au scooter : pas de cache en plastique : toute la mécanique est visible et facile à démonter et réparer (ou trafiquer). Ce qui rend l’engin increvable à long terme.

Remettre la mob à la mode. Adulte, Jean-Marc est passé à la voiture avant de retrouver la voie du garage au début des années 2000. Un ami lui offre alors un vieux Solex qu’il a retapé à zéro. Et la passion a redémarré d’un coup. Une reconstruction lui prend plus d’une centaine d’heures de main d’œuvre et une enveloppe de 800 € dispersée entre brocantes et plateforme de petites annonces. « Je passe mes dimanches à chercher et téléphoner aux revendeurs… ».

Pour le moment, il recrée ces deux-roues pour son propre plaisir. « Essayer de monter sur une mob et vous verrez, c’est unique comme sensation. » Mais sa passion fait tâche d’huile autour de lui : « On m’arrête tout le temps pour me poser des tas de questions ». Alors, lui qui se souvient avoir réparé les mobs de tout son entourage à l’époque fera-t-il autant d’heureux aujourd’hui en revendant ses créations ? Non, promet-il, même s’il s’emporte en constatant les prix sur les plateformes d’occasion pouvant atteindre 3000 à 4000 € sur Leboncoin  : « ils sont fous, il faut arrêter ». Ce qui le peine le plus, c’est que la mobylette était un véhicule accessible à tous à l’origine. Facteurs, policiers, ouvriers les chevauchaient, tout sourire. La mobylette reviendra assurément à la mode selon lui, car c’est un transport populaire… « par essence ».

Crédit photos : (c) JM Chazot

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