
Une idée qui est venue à Caroline Crouchley à partir de celle d'Elon Musk avec son Hyperloop. Les enfants sont de plus en plus précoces, non ?
Le talent n’attend pas le nombre des années. Vous connaissez sans doute l’Hyperloop. C’est ce projet dingue (encore un) d’Elon Musk, sorte de train à très grande vitesse (1102 km/h) propulsant des capsules dans des tubes géants à basse pression. Mais ça, c’était avant. Le monde de la tech nous a offert ces derniers jours une petit scénette du « disrupteur disrupté » lorsque le projet d’Elon Musk a été revu et corrigé par Caroline Crouchley, une jeune New-Yorkaise de… 13 ans.
Chi va piano, va sano. Arrivée en finale du « 3M Young Scientist Challenge 2019 », Caroline Crouchley a proposé un projet d’Hyperloop absolument malin, en plus d’être plus sûr et moins coûteux. Seul inconvénient, son idée ne permet pas à l’Hyperloop d’aller aussi vite que celui de Musk. Capable de rouler deux fois plus vite que les trains à grande vitesse actuels, l’Hyperloop de Caroline conserve les appareils et infrastructures actuels pour doter les locomotives de tubes magnétiques. Une sorte d’aimant qui tracterait le train et le ferait circuler plus vite.
Gros pari, grand Paris. Considéré comme impossible ou douteux par certains experts, l’Hyperloop continue d’alimenter les fantasmes. Ici et là, des sociétés travaillent même à concrétiser le projet. C’est le cas d’Hyperloop Transportation Technologies, des Californiens implantés sur l’ancienne base militaire de Toulouse Francazal, menant des recherches sur une piste de 320 mètres. Si le prototype s’avérait concluant, l’engin relierait Toulouse à Paris en 40 minutes. Voilà qui pourrait redéfinir l’idée du Grand Paris.