
C'est en Californie que la société DoorDash va tenter de doubler Uber Eats et ses drones livreurs. Les premiers test s’effectueront à San Francisco en mars.
Se faire livrer son repas en 2019 est devenu, en ville, aussi facile qu’envoyer un mail. En trois clics, une personne est devant votre porte avec de quoi combler votre faim. Mais alors que la plupart des livreurs utilisent des vélos ou des scooters, la startup DoorDash (concurrente de Deliveroo ou Uber Eats) compte maintenant utiliser des voitures autonomes. Et ainsi supprimer les livreurs déjà dans une situation précaire et difficile…
En finir avec les courses du samedi. Pour le moment, seuls certains clients triés sur le volet pourront bénéficier de ce service. Comme d’habitude, on pourra suivre en temps réel l’arrivée de la voiture en criant famine. La société DoorDash est présente dans plus de 2000 villes aux États-Unis et s’est associée avec des mastodontes du secteur comme les burgers de Wendy’s, les tacos de Jack in the Box et les poulets de Buffalo Wild Wings. Bref, de la viande.
Elle a également étendu son activité à la livraison de produits d’épicerie en tissant un partenariat avec Walmart, l’une des plus grandes chaînes de grande distribution du pays. On peut imaginer que, dans un futur proche, les véhicules autonomes nous livreront aussi nos courses. Une société, AutoX, est déjà en train de tester cette technologie à San José.
Bonne idée ? Alors que la Californie est un immense terrain de jeu où des milliers de voitures autonomes roulent jour et nuit parmi les véhicules classiques, l’idée de les utiliser pour livrer des repas peut paraître surprenante. La technologie, qui n’est pas encore entièrement au point, est censée faciliter nos déplacements, réguler le trafic et éviter les accidents sur la route. Mais les Américains veulent aussi les utiliser pour livrer des sushis. Une façon de démocratiser ces véhicules ou juste de prouver l’ultime paresse de la Silicon Valley ?