
Concevoir des croisières aériennes, c'est le concept proposé par l'agence Safrans du monde. Et le résultat, c'est 45 000 kilomètres parcourus en moins de 2 semaines pour tout oublier, à l'autre bout de la planète.
Croisière de haut vol. Ils ont décollé le 10 mars dernier de Paris et ont touché du doigt le Brésil, Bora Bora, Singapour et la Baie d’Halong parmi tant d’autres merveilles du monde. Entre temps, ils ont pu déguster des repas gastronomiques et consommer des grands crus classés sans quitter le fauteuil de leur avion privé. « Ils », ce sont les 41 veinards qui ont embarqué pour la croisière aérienne affrétée par Safrans du Monde.
« Cela fait dix ans que je prépare financièrement ce voyage » raconte à un reporter suisse un passager dont c’est le premier vol long-courrier. Il faut bien ça puisque le billet est à 39 000 € pour les fauteuils en “Club Safrans”, et 62 000 € en première.
Sur le toit du monde. Pour ce prix-là, vous volez en Airbus A321 neo avec wifi et fauteuil couchette le jour et dormez en hôtel 5 étoiles la nuit, dans des chambres de 35 m² minimum. Le voyage inclut un chef en cuisine (Paul Caussé) et un médecin dédié aux passagers. Surtout, vous visitez les plus grands site touristiques de 20 destinations de la planète : le temple d’Angkor, le Machu Picchu, la cité de Petra ou l’île de Pâques… Un vrai tour du monde de 20 jours pour couvrir 45 000 kilomètres. Et un rêve éveillé qui a de quoi donner le tournis.
Flygskam Vs Carpe diem. Les mauvaises langues relèveront que cette croisière comporte 68 heures passées dans l’avion ou qu’une attraction s’avère être une promenade en 4×4 entre les dunes des Bédouins. Mais ce qui surprend le plus, c’est l’empreinte carbone d’un tel périple. D’autant que si Safrans organise ces tours du monde depuis 2016, il n’est plus le seul opérateur à organiser ce genre de croisières, très à la mode pour des passagers de tous âges.
Loin d’être inquiète, l’agence en a fait le cœur de son activité. « Quel est le prix d’un rêve ? rétorque son directeur, Guy Bijaoui, Est-ce qu’on peut [le] quantifier en kilos de carbone? Je ne crois pas. » Étonnamment, ces arguments font mouche : plus les températures montent, plus le besoin de parcourir la planète pour admirer les merveilles se fait pressant.
Pour en savoir plus sur les tours du monde proposé par Safrans du monde, c’est par là.
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