
On n'est pas champion d'Europe qu'en football.
Hip hip hip. La France est championne. Il ne s’agit pas là de la Coupe du monde de football (c’est déjà le cas) mais de l’ensemble des taxes liées aux voitures, c’est-à-dire les frais sur l’achat, sur le carburant ainsi que sur l’utilisation (péages, vignettes, etc.). Selon un rapport de L’ACEA (association des constructeurs européens d’automobiles), les Français ont été taxés à hauteur de 79 milliards d’euros sur l’année 2017, juste derrière l’Allemagne avec 92 milliards. Mais comme le marché de l’autre côté du Rhin est plus important (3,4 millions de voitures particulières immatriculées par an contre 2,1 millions en France), c’est bien notre pays qui taxe le plus les automobilistes en Europe. Hourra.
https://twitter.com/ACEA_eu/status/1120948499305119744
39 milliards pour le carburant. Au total, les taxes ont rapporté 428 milliards d’euros par an aux pays de l’Europe des Quinze. Pour la France, on remarque que 39 milliards proviennent des taxes sur le carburant (la hausse des taxes sur celui-ci avait provoqué notamment le début du mouvement des gilets jaunes), 17,8 milliards de la TVA et 12,2 milliards des péages autoroutiers. Globalement, ce sont celles sur le carburant qui rapportent le plus aux États.
Plus d’aides pour l’achat d’électriques. Le rapport met en lumière des différences dans les niveaux de taxation au sein de l’Union européenne et incite les pays à avoir des mesures fiscales qui encouragent le développement des véhicules électriques. Par exemple, seulement 12 d’entre eux offrent des bonus ou des primes aux acheteurs de ces véhicules plus propres. « Les mesures fiscales constituent un outil essentiel pour déterminer la demande des consommateurs en véhicules à zéro ou à faibles émissions », commente Erik Jonnaert, secrétaire général de l’ACEA.
Par contre, une bonne nouvelle : pour l’aide à l’achat de voitures électriques, la France est aussi bien placée et fait partie des plus généreuses. En fait, on est champion partout.