
Inauguré ces jours-ci, ce parcours cyclable normalisé traverse l’Europe du nord au sud, ainsi que 19 départements français. L’occasion d’une rando vraiment pas comme les autres.
Norvèspagne. Si l’on vous dit que la piste démarre à Trondheim, en Norvège, cela ne vous dira sans doute rien. Mais en apprenant qu’elle descend jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle, vous pourriez bien imaginer que le célèbre pèlerinage va gagner en vitesse. Ou en muscle ? Car la « Scandibérique » fait tout de même 5000 km.
Pas besoin de vous demander qui compte la parcourir en totalité, l’objectif de cette infrastructure est plutôt d’offrir une alternative aux transports actuellement privilégiés dans chaque pays. Les 1600 km sur l’asphalte français vont également rendre service à plus d’un déplacement professionnel.
Allez plus loin qu’au bureau : cette voie cyclable de 5000 km traverse la Norvège, la Suède, le Danemark, l’Allemagne, la Belgique, la France et l’Espagne.
L’Europe du ride. La Fédération Européenne de Cyclistes, à l’origine du projet EuroVelo, estime que c’est une solution pour aller travailler ou découvrir l’Europe autrement qu’en débarquant d’un avion dans une métropole. Parmi les 17 véloroutes développées ou en cours de construction sillonnant l’Europe de l’ouest, l’EuroVelo 3 (vrai nom de la Scandibérique) est la seule qui permette de voir une aurore boréale, se restaurer sur les quais de Seine à Paris, et faire la fête toute la nuit à Pampelune avant de voir le soleil se lever sur l’Atlantique…
L’EuroVelo est partout la bienvenue et nombre de communes fêtent son arrivée en ce début de juin. Car la route est encore pour bonne part en chantier. Patience : l’Eurovelo dans son intégralité sera terminé en 2020. Soit 70 000 km pour pédaler en toute tranquillité et à pleins poumons.